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Un tour du monde en plus de 80 jours.

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Partir à la découverte du monde en mode routard, c'est ce que nous avons fait en 353 jours et au travers d'une quinzaine pays. Ce blog nous a permis de partager avec vous cette expérience.

Ouskonest ?

. Après quasiment 1 an de voyage entre juillet 2009 et aout 2010, nous sommes revenus à la vie sédentaire.

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Philippines : premiers pas dans l'Asie du sud-est.

Même si l'on a aimé les jolis paysages de la Nouvelle Zélande, et l'abondance de vie sauvage en Australie, il s'agît de pays très occidentalisés et anglo-saxonnes : très aseptisés, très organisés et très réglementés. Vers la fin du séjour en Australie les couleurs, l'animation, et la spontanéité que nous avions connue en l'Amérique du Sud, commençaient à nous manquer.

Cette nostalgie tombait bien car, en quelques heures de vol, on est passés des 21 millions d'habitants de l'Australie toute entière aux 11 millions d'êtres humains qui vivent rien qu'à Manille, d'un endroit au panorama soigné et récuré à un autre où prédominent la bricole et les bâtiments sans fioritures, des «très corrects» bus urbains de Sydney aux jeepneys et tricycles décorés au goût (très flashy et kitch) du propriétaire, des cris de cacatoès aux chants des coqs (que l'on a entendu partout, même à l'aéroport et dans les ferrys où les coqs de combat voyagent dans des cages individuelles en carton).


Les Philippines, c'est un archipel d'environ 7000 îles au climat tropical. Ayant décidé de laisser la visite de Manille pour la fin de notre séjour, nous avons commencé l'exploration du pays par des plongés sur les récifs coralliens de l'île d'Apo. Nous avons ensuite vogué vers l'ile de Bohol pour admirer un étrange relief appelé « Chocolate Hills » mais aussi voir le plus petit primate au monde, le tarsier (pas plus grand qu'une main et qui ressemble étrangement au personnage de Yoda). Notre séjour sur cette île fut aussi l'occasion de passer quelques jours dans la jungle au bord de rivière Loboc. Ensuite, ce fut le tour de la région du Bicol, où l'on a nagé avec les requins-baleines et vu la fumée sortir du volcan Mayon qui quelques semaines avant notre arrivée crachait encore de la lave.


Les villes ne sont pas belles, mais elles bouillonnent d'énergie et de contrastes, avec des centres commerciaux ultra-modernes et des marchés populaires en mal de maintenance, des centres de beauté et massage et des magasins de babioles kitchs comme des statues religieuses en plastique, une variété de chaines de fast-food et des petits bouis-bouis, des églises délabrés mais très fréquentés et des publicités pour les bars à hôtesses sur les chaînes télé à destination touristes.


A notre surprise et alors que l'on croyait arriver dans le premier pays où on aurait du mal à se faire comprendre, on a constaté que quasiment tout le monde parle anglais. Même les panneaux sont pour la plupart dans cette langue, à la ville comme à la campagne. La population, bronzée et aux yeux en forme d'amande est très souriante et très lève-tôt. Dans un des villages où nous avons séjourné les enfants étaient à l'école peu après 7 heures du matin, et on jugeait qu'à 6 heures du matin, il était assez tard pour écouter du pop-rock à fond en faisant profiter tout le village.

C'est aussi un pays relativement pas cher, où dans l'ensemble les gens sont honnêtes et ne cherchent pas à trop arnaquer les touristes. On ne s'est pas sentis harcelés et malgré la pauvreté et un nombre non négligeable d'armes à feux en circulation, on peut se balader avec moins de paranoïa que dans certains coins d'Amérique du sud.

En définitif, les Philippines nous permettent de débuter la partie asiatique de notre voyage tout en douceur, et ça s'annonce prometteur.

Bea

Lieux visités en Australie





Voir nos déplacements dans une carte plus large

Photos : Australie : Côte Est

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir les photos prises lors la deuxième partie de notre voyage en Australie :

Australia - East Coast

A travers de la côte est de l'Australie

En contradiction avec mon image de l'Australie comme un pays sec et à moitié désertique, le climat à Cairns, où on a volé depuis Melbourne, est tropical : il ne manque ni la chaleur humide étouffante, ni les averses fulgurantes, ni, bien sur, les moustiques. Lors de la planification du voyage, on s'était préparés mentalement pour se faire bouffer par ces petites bestioles en Asie et en Amérique Latine, mais pour le moment c'est en Australie qu'on se fait perforer plus qu'un gruyère.

On est restés à Cairns quelques jours, le temps de nous empiffrer de fruits tropicaux, achetés pour une fois pas cher, et d'aller plonger sur la grande barrière de corail. On a eu de la chance, car même s'il a plu des cordes pendant la moitié de notre séjour, le jour où l'on a fait notre sortie maritime, il faisait très beau. On a donc pu faire nos plongées sous des conditions météo idéales nous permettant de bien apprécier les couleurs du corail.


C'était un vrai régal et nous ne nous attendions pas à faire des plongées encore plus belles. Mais en descendant vers le sud, on a plongée sur l'épave du Yongala et on n'en revient pas encore. Pour moi, le mot épave est synonyme d'un tas de fer rouillé au fond de la mer. Celle-ci, le résultat d'un naufrage en 1911, a été depuis couverte de corail et elle est habitée par ce qui semble être un million de poissons. C'est vraiment magique de flotter au milieu d'un nuage de poissons de couleurs différentes et de voir plus de gros poissons que dans ma trentaine de plongées cumulées: des serpents de mer, des tortues, des grosses demoiselles, des raies, des thons, des barracudas et même un mérou centenaire de la taille d'une Twingo. Point négatif, à la fin de la plongée, lors du palier de sécurité, une des instructrices s'est fait piquer à la main par une des méduses du type Urukandji, les plus dangereux, et a du être emmenée d'urgence à l'hôpital.

Toujours à bord d'un campervan, on a continué notre route vers le sud suivant les routes côtières, passant à côté de forêts, de plantations de canne à sucre, mangues et bananes. On a fait quelques détours pour aller voir des ornithorynques, dormir, pique-niquer ou faire trempette (top du top, sans risque de devenir le casse-croute d'un crocodile) dans les ruisseaux de quelques parcs nationaux. Et on a même pris le bateau pour faire des excursions d'un jour aux Whitsundays et à Fraser Island, et essayer de trouver la raison par laquelle leurs charmes sont chantés par autant du monde.

On est finalement arrivés à Brisbane, la capital de l'état du Queensland. Une ville assez vivante où, comme dans les autres grandes villes d'Australie qu'on a visité, le centre historique est parsemé de vieux bâtiments incrustés au milieu des tours. On a bien aimé s'y promener à pied et à bord des 'bateaux-mouches' qui parcourent la rivière et on y a profité pour aller dans un parc zoologique dans le but de voir un démon de Tasmanie vivant (la raison principale par laquelle cette île faisait partie de notre tout premier itinéraire, je peux mourir tranquille maintenant !).


Après plus de 2000 kilomètres parcourus depuis Cairns et à encore plus de 1000 kilomètres de Sydney, on s'est rendu compte qu'on avait sous estimé les distances dans ce pays, ainsi que le temps nécessaire pour les parcourir. N'ayant plus que 6 jours avant de devoir rendre le camping car, on a décidé faire l'impasse sur le nord de l'état de New South Wales et tracer la route jusqu'aux Blue Mountains, à l'ouest de Sydney, où on a passé nos derniers jours motorisés à visiter et faire un peu de trekking.

Et nous voilà, prêts à partir vers les Philippines dès demain, après une petite semaine dans cette ville charmante qu'est Sydney. On est très contents d'avoir laissé cette ville pour la fin de notre visite australienne, car on pense qu'on n'aurait pas apprécie dans la même mesure les autres grandes villes après le glamour de Sydney. C'était super d'avoir toute une semaine pour nous reposer après autant de jours au volant, et avoir le temps de visiter la ville en douceur, un petit peu chaque jour.

Bea