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Un tour du monde en plus de 80 jours.

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Partir à la découverte du monde en mode routard, c'est ce que nous avons fait en 353 jours et au travers d'une quinzaine pays. Ce blog nous a permis de partager avec vous cette expérience.

Ouskonest ?

. Après quasiment 1 an de voyage entre juillet 2009 et aout 2010, nous sommes revenus à la vie sédentaire.

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Lieux visités en Indonésie



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Photos : Indonesie : Bali, Komodo, Flores

Cliquez ci-dessous pour voir nos photos prises lors de la deuxième partie de notre voyage en Indonésie :

Indonesia : Bali, Komodo, Flores

Indonésie : Flores et Bali

Le départ de Bali vers Flores fut salvateur. On quitta Sanur, une station balnéaire ou les Ozzies de 50 ans et plus viennent faire la même chose que sur la Gold Coast mais moins chère, sans crocodiles et sans méduses.


En arrivant à Labuanbajo, notre QG pendant la semaine sur Flores, on retrouve nos repères ainsi que les chèvres et autres poules qui règnent en maître sur la rue principale. Le charme de la ville est limité mais les gens sympathiques et les paysages magnifiques. Nichés sur un flanc de montagne, la ville s'ouvre sur une baie paradisiaque, composée d'un chapelé d'îles. Suivre le coucher de soleil, du balcon de notre chambre, fut une activité quasi quotidienne.

Mais la véritable attraction de la région, c'est le parque national de Komodo connue pour ses dragons et ses fonds marins. Nous y avons fait les meilleurs plongées de notre carrière sub-aquatique. Sipadan et la grande barrière de corail ont été relégués au second plan, même si les plongées sont sportives et que le courant est quelques fois sans pitié, donnant l'impression d'être enfermé dans une machine à laver. C'est la première fois que j'ai vu mes bulles, au lieu de remonter vers la surface, partir à l'horizontale pour ensuite descendre à la verticale. Même les gros Napoléon, d'ordinaire si placides, semblaient lutter pour maintenir leur flottabilité. Ce fut mieux que dans un aquarium : une parade permanente de grosses bêtes : requins, tortues, raie-aigle, thon, barracuda et cerise sur le gâteau, une raie Manta qui comme dans un défilé de mode, à fait un aller retour, sous nos yeux mega-ultra-grands ouverts.



Quant aux varans, ils ont tenu leur promesse, ils étaient la, posés tranquillement à coté des cabanes abritant les gardiens du parque. Ils n'étaient pas vraiment là pour nous attendre mais plutôt attirés par les odeurs des cuisines. Loin de nous impressionner, ils nous ont rappelé les iguanes que nous avions rencontrés aux Galapagos. Mais cette fois ci, il fallait être sur ces gardes car ces bêtes d'une longueur de 3 mètres, voyant en vous une source de protéines, peuvent attaquer et ils sont venimeux. Un buffle, après une morsure, souffre pendant 15 jours avant de décéder et, pendant ce temps-là, le dragon le suit à la trace.

Nous quittons Flores gonflés à bloc, avec un seul regret, celui de ne pas être restés plus longtemps pour explorer l'île. Nous avions prévu de retourner sur Bali par voie terrestre et maritime. Mais refroidis par notre voyage rocambolesque entre Java et Bali (voir l'article précèdent), nous décidons de prendre l'avion qui réduit la durée du trajet de 3 jours à 1 heure. Même si quasiment tout les compagnies aériennes du pays sont black-listées, y a pas photo.

Durant mes années collège/lycée, le bodyboard était très populaire et de temps en temps, on allait tâter, sans prétention, les spots autour de Casablanca. Souvent après nos sessions, on se retrouvait entre potes sur la plage, pour discuter des vagues de la journée et des figures que chacun à fait (ou pense avoir fait), tout en feuilletant les magasines de surf. Les plus belles photos qui revenaient fréquemment étaient prises à Bali. Je me disais toujours qu'il fallait que j'y fasse un tour. Mais pendant longtemps, je ne savais même pas où cela se trouvait. J'ai même cru que c'était une ville australienne ou américaine car souvent les surfeurs sur les clichés étaient blonds de type occidental. Lorsque j'ai découvert que l'île se trouvait en Indonésie : La honte !



Malheureusement, Bali était loin du paradis que j'imaginais, le trafic et le béton étouffent le sud de l'île . L'absence de transport en commun vous rend dépendant des voitures avec chauffeurs et vous cloisonne au «gringo trail». Louer une moto fût une bonne solution pour sortir des sentiers battus et pour 3.5 €/jour (en négociant un peu), on retrouve sa liberté de mouvement.

Après avoir profité des activités culturelles d'Ubud, nous avons laissé nos gros sacs à l'hôtel et on est partis explorer l'île pendant 8 jours. Sur la coté est, on a plongé et snorklé. Autour du lac Bratan, on s'est baladé dans un décore très «New Zelandais» et au sud de l'île, on est allé voir le très visité temple de Tanah Lot.

C'est vrai que l'on a apprécié ces balades à l'intérieur des terres et sur la coté. On a vu défiler des superbes paysages, fait des rencontres sympathiques et découvert la culture hindouiste unique de l'île. Bali, comme le reste de l'Indonésie, ne se livre pas très facilement : il a fallu souvent gratter très fort le vernis pour en voir la beauté et faire un effort pour être récompensé.


Nous quittons donc l'Indonésie avec un sentiment aigre doux. Certes, le pays recèle des perles rares et offre un véritable dépaysement mais nous n'avons que peu apprécié l'arnaque à la petite semaine qui semble être une tendance de fond. Les prix souvent annoncés aux touristes vont du double à 10 fois ce que payent les locaux. Même si tout est fait avec le sourire, acheter la moindre chose (même une banane ou une bouteille d'eau) se transforme rapidement en bras de fer.

Nous clôturons ainsi le chapitre Asie du sud-est de ce tour du monde, sans avoir eu le coup de foudre comme pour l'Inde ou l'Amérique de sud. On pense quand même qu'on reviendra pour plonger d'avantage et explorer des zones moins touristiques. Nous nous envolons maintenant vers le Moyen Orient, ultime étape de ce voyage qui dans 15 jours se transformera en souvenir.

Karim


Photos : Indonésie : Java

Cliquez ci-dessous pour voir nos photos prises sur Java :

Indonesia - Java

Indonésie : Java et un peu de Bali.

Nous voilà en Indonésie, pays composé de 18000 îles au climat tropicale et aux noms évocateurs comme Java, Sumatra ou encore Bali. Il occupe aussi une grande partie de Borneo, Timor et Papua. En le regardant sur une mappemonde, je l'avais mentalement classé dans la liste des petits pays, cloîtré comme il est entre les énormes étendues de l'Asie et de l'Australie. En réalité, le parcourir d'une pointe à l'autre équivaut à une traversée du Océane Atlantique.


Autre point à connaître, particulièrement lorsqu'on aime le Trivial Pursuit, est qu'il s'agît du pays avec la plus grande population musulmane au monde. En effet, environ 85% de ses 230 millions d'habitants professent cette religion. A l'intention de tous ces fidèles, on entend les muezzines crier à tout volume leurs appels à la prière bien avant la première lueur de l'aube. Le style, un peu différent de celui du Maroc, me rappelle quand même beaucoup le « cante hondo », une variation du flamenco andalous. C'est plutôt sympa, même si pas tous les muezzines ont une oreille musicale très développée ou une voix de rossignol. Il arrive aussi des fois que les haut-parleurs convertissent les voix en gémissements fantasmagoriques que, lorsqu'ils te réveillent au bon milieu de la nuit, te font penser que ton hôtel est hanté.


Comme nous l'évoquions à la fin de notre article précédent, vers 2 heures du matin du jour où l'on devait arriver sur Jakarta, on découvrit que notre hôte ne pouvais plus nous accueillir. On a eu quand même du bol : dès que l'on a vu son e-mail, nous avons écrit deux autres personnes qui avaient accepté notre demande sur couch-surfing et peu après on a reçu une nouvelle invitation.

Vari et Rangga, nos nouveaux hôtes, sont un couple très sympa et furent la principal attraction de notre passage dans la capitale. Nous sommes partis ensemble voir Tekken dans le ciné d'un centre commercial du coin. Il paraît que les centres commerciaux sont les endroits préférés par les habitants de la ville pour sortir. Cela ne nous étonne pas tant que ça. Pour commencer la ville manque de charme, ensuite le transport publique c'est une galère (on a mis 6 heures pour aller acheter des billets de train, alors qu'il n'y avait qu'un changement à faire et qu'on n'était même pas en heure de pointe) et pour finir, après trois heures de pluie les rues étaient devenues des rivières. Après un bref passage par cette ville, que finalement on aura à peine visité, on comprend pourquoi elle ne fait pas partie d'aucun itinéraire touristique.

Yogyakarta nous a réconcilié avec l'île de Java. Les vélo qu'on nous a prêtés à l'hôtel furent le moyen de transport idéal pour explorer cette ville, plate comme le pancakes à la banane du petit-déjeuner. Mais le plus joli se trouve dans les environs de la ville : les temples de Borobudur et Prambanan, respectivement bouddhiste et hindou, datant de l'ère pré-musulmane. Ils sont, à mon avis, pas seulement les temples les plus impressionnants de l'Indonésie, mais de tous les pays de l'Asie du sud-este qu'on a inclus dans notre parcours.


Le voyage en train vers Yogya fut long mais confortable. Mais ce que l'on a perdu en confort dans les deux jours de trajet jusqu'à Bali, on l'a gagné en «authenticité». Surtout pendant la deuxième journée, qu'on a fait dans un bus où les locaux fumaient non-stop, les vendeurs ambulants montaient à chaque arrêt et qui a faillit rendre l'âme en route (heureusement le conducteur à réussi à réparer la bête). On a passé la nuit près du volcan Bromo que l'on a escaladé avant l'aube afin de profiter d'un beau lever du soleil et de voir ce qui se mijotait dans le cratère. Un spectacle presque mystique auquel le brouhaha des étudiants indonésiens donnait un air festif.


Dans ce pays, on a expérimenté la vie des «riches et célèbres» : avec 1 million de roupies en échange de 90 euros, on se promène avec des quantités astronomiques en poche et, en plus, tout le temps des jeunes ou des familles nous ont abordé pour se prendre en photos avec nous (les étrangers de service).

Notre premier arrêt à Bali fut très bref, à peine quelques jours passés à Sanur en attendant notre vol pour l'île de Flores. Sanur est une station balnéaire qui, comme tout le sud de Bali, est un ghetto touristique où des hordes d'australiens et d'hollandais viennent passer leur vacances. Le village est rempli à rebord d'hôtels à l'architecture typique balinaise et de restaurants plutôt chic affichant des prix exorbitants par rapport au niveau de vie du pays. On n'a rien contre ce type de vacances, mais ce n'est pas ce que l'on cherchait pendant cette année.

Après bien fouiller, nous étions fières de trouver une petite rue où s'étalaient plusieurs restaurants aux prix et à la clientèle local. On y a dégusté du tofu et du poulet à la sauce curry extra-piquant. Heureusement qu'il y avait du riz blanc pour aider à passer la pilule. Mais le top du top, a été la découverte d'un petit temple qui sert de lieu de rencontre culturelle, où les jeunes du villages venaient regarder les matchs du Mondial sur un grand écran. D'après ce qu'on a pu remarquer, les indonésiens adorent regarder le foot, et encore davantage parier avec le voisin sur les résultats de chaque match. Même le chef-maire du village est venu voir le match Espagne-Suisse avec T-shirt aux couleurs de la Roja.

Nous laissons quand même l'exploration proprement dite de Bali pour après notre retour de l'île de Flores, qui sera notre QG près du Parc National de Komodo pour une semaine. Au programme de la plongée et aller voir les dragons qui habitent les lieux.

Bea.

Lieux visités en Malaisie



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Photos : Singapour

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Singapore