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Un tour du monde en plus de 80 jours.

CkoiCeBlog ?

Partir à la découverte du monde en mode routard, c'est ce que nous avons fait en 353 jours et au travers d'une quinzaine pays. Ce blog nous a permis de partager avec vous cette expérience.

Ouskonest ?

. Après quasiment 1 an de voyage entre juillet 2009 et aout 2010, nous sommes revenus à la vie sédentaire.

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Au cœur de l'empire Inca



Et voilà que, finalement, l'on se rapproche du bijou du Pérou et nouvelle merveille du monde : le Machu Pichu.

Pour y arriver, il faut obligatoirement passer par la ville de Cusco, qui jadis fut la capitale de l'empire Inca (en Quechua 'cusco' veut dire nombril car elle fut fondée au 'centre du monde' d'après leurs calculs).

De nos jours, Cusco est une ville charmante, de culture métisse, pleine de maisons coloniales magnifiques, bâties sur le tracé de l'ancienne cité Inca. Les Incas étaient des experts dans la taille et l'imbrication des pierres pour créer des murs d'une grande solidité (d'ailleurs, Tetris a du être inventé par eux, bien avant sa vulgarisation par les russes). La ville était divisée en places carrées autour desquelles s'élevaient des maisons et des temples. Quand les espagnols l'ont conquis, ils ont tout simplement profité des structures existantes pour bâtir leurs maisons et leur églises. Beaucoup de battisses du centre historique gardent ainsi dans leurs fondations les pierres que les Incas avait mis en place, il y a plus de 500 ans.

En visitant les alentours de Cusco, on a été impressionnés par le niveau de développement de la culture précolombienne. Étant un peuple guerrier, à l'apogée de son empire, les Incas avaient envahie une bonne partie de l'Amérique du sud. N'étant pas au départ un peuple spécialement avancé, ils ont été très doués pour assimiler l'ensemble des connaissances des cultures qu'ils ont soumis. Les richesses archéologiques et culturelles qui se trouvent dans la zone requièrent plus que les quelques jours que nous y avons dédiés.

Les Incas dominaient la technique de tissage et de la teinture des tissus ainsi que le travail de l'or, l'argent, le cuivre et des alliages. Ils avaient des centres d'investigation agraire et des exploitations salines utilisant une source d'eau salée qui fonctionnent encore aujourd'hui. Ils avaient mis en place des chemins qui reliaient les différentes parties de l'empire, parsemés de lieux de repos et de bains. Ils déviaient les cours d'eau naturels, autant pour irriguer les cultures en terrasse que pour approvisionner en eau les 'villages-nid' qu'ils construisaient sur des endroits très escarpés.

A juste titre, les péruviens sont très fiers de leur héritage Inca. Finalement, à part des armes plus puissantes, des moyens de transport plus efficaces, l'écriture et quelques autres petites babioles, il ne me semble pas que les espagnols, à peine sortis de l'obscure moyen-âge, avaient un niveau de développement supérieur à celui de leurs contemporains d'Amérique.

Le Machu Pichu est un excellent exemple de ce que j'appelle plus haut un 'village-nid'. Il est perché sur une montagne très escarpée et on avait perdu toute trace de son existence jusqu'à sa redécouverte au début du XXème siècle.

Aujourd'hui, c'est la principale attraction touristique du Pérou, et probablement de toute l'Amérique du sud. L'État, la compagnie de trains qui a le monopole d'accès au village au pied des ruines (il n'y a pas de route, l'autre option est marcher pendant quelques jours) et les bus qui assurent le transport entre le village et le site archéologique profitent bien de la situation en dépouillant le touriste du moindre 'Sol' qui lui reste dans les poches.

Partant de Cusco et après plusieurs arrêts pour visiter des points d'intérêt en chemin, nous arrivons enfin à Aguas Calientes, appelé ici « village du Machu Pichu » pour y passer une nuit très courte : A 4h15 le lendemain, on faisait déjà la queue pour le bus comme tous les autres gringos.
Pourquoi nous être levés avant les poules ? Afin de pouvoir nous promener entre les ruines alors que la brume du matin se dissipe peu à peu sur le site et arriver avant les hordes de touristes qui envahissent les lieux à partir de 10 heures. Mais surtout, être parmi les 400 premiers entrants, qui auront le privilégie de gravir le mont Wana Pichu. En arrivant à son sommet, après avoir bien transpiré et fait travailler son cœur, on est récompensé par une époustouflante vue d'ensemble du Machu Pichu.

De retour à Cusco, ne voulant pas partir sans gouter le 'cuy' (cochon d'inde grillé ou frit, plat typique de la région), on est rentrés dans un restaurant qui en offrait dans son menu. On s'est bien fait arnaquer, car on a eu droit à un cuy mal cuisiné, plus dur qu'un pneu usé. J'ai dû perdre une dent ou deux en essayant d'arracher un peu de viande à la bête. Nous sommets donc restés sur notre faim, autant au sens propre que figuré. Peut-être qu'on aura plus de la chance en Bolivie et on pourra déguster dignement ce délice culinaire, je vous en reparlerais à l'occasion.

Bea

Photos : Arequipa et le Canyon du Colca

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir les photos de notre seconde étape péruvienne :

Peru - Arequipa, Canon del Colca

Arequipa et le Canyon du Colca

Arequipa a été fondée en 1540 par ordre du 'conquistador' Francisco Pizarro, et seulement quelques années après cela, Cervantes en parlait dans un de ses livres. Avec de telles références, plus le fait que les voyageurs en parlent positivement, on s'attendait à une ville majestueuse.

En réalité, il s'agît d'une ville industrielle, qui a grandi de façon démesurée dans le 80 dernières années, et qui a été dévastée à plusieurs reprises par des tremblements de terre et des éruptions tout au long de son histoire. Ce qui fait que, même si elle garde une structure de ville coloniale, la plupart de bâtiments ne sont pas dignes d'intérêt.

La ville est connue pour l'utilisation du 'sillar' dans la construction. Il s'agît d'une pierre volcanique de couleur blanchâtre qui abonde dans les environs et qui lui donne ainsi son surnom de 'ville blanche'. Les bâtiments les plus importants, comme la cathédrale et ceux qui entourent la 'Plaza de Armas' (place principale), les églises, les couvents et quelques autres grandes maisons éparpillées dans le centre historique, sont faits à partir de cette roche.

Ce qui nous a vraiment impressionné, c'est le couvent de Santa Catalina. Avec ses 20.000 mètres carrés, c'est une authentique ville dans la ville. Seulement les 'dames' de bonne famille pouvaient aspirer à se retirer de la vie mondaine dans ce 'club privé' ecclésiastique où, abstraction faite des rituels religieux, elles gardait leur train de vie de naissance : non seulement chacune comptait avec une maison particulière dans l'enceinte du couvent, mais elle avait même des servantes.


Si vous êtes dans le coin, il faut absolument rendre visite à 'Juanita', une momie Inca qui a été sacrifiée pour calmer la furie du volcan Ampato il y a presque 500 ans et qui s'est conservée intacte (cheveux et ongles inclues) dans les neiges du volcan jusqu'à sa découverte au début du siècle XXIème siècle.

Arequipa est aussi le point de départ pour explorer les deux canyons les plus profonds au monde : celui du Colca et celui du Cotahuasi, avec 3191 et 3352 mètres de profondeur respectivement. La zone attire un tourisme naissant grâce à la beauté des paysages du canyon et des condors qui y planent. Nous décidons donc de faire d'une randonnée dans le canyon du Colca, l'étape suivante de notre périple.

Dans la zone, beaucoup de femmes s'habillent avec un ensemble traditionnel multicolore, usé par les rigueurs de la vie à la campagne. A Cabanacondé, le village d'où on est descendu dans le canyon, l'électricité existe à peine depuis dix ans, il y a un grand nombre d'ânes et avec pratiquement aucune voiture. Pourtant, tout centimètre de terrain pas trop escarpé est exploité, terrassé et arrosé par un système de canaux qui perdure depuis les temps pre-incas.


La descente au canyon et assez dure, et la remontée encore plus. Ce sont 1200 mètres de dénivelé à parcourir sur 5 km par un chemin de terre et pierres seulement praticable par les 'hommes et les bêtes. En moyenne, la descente se fait en deux heures et la remontée en quatre. Les enfants du village montent en deux heures, et le garçon qui gérait notre auberge le fait en 45 minutes et en courant. Karim et moi, on a dû battre le record de la remontée la plus lente : presque 7 heures. A la fin, la nuit est tombée avant notre arrivée à Cabanaconde. Heureusement qu'on avait avec nous nos lampes frontales, suffisamment de l'eau et des feuilles de coca à mâcher qui sont censées aider contre le mal d'altitude.

Malgré les courbatures dont nous avons souffert pendant quelques jours après notre épopée héroïque, on est contents d'y être arrivés. En plus, on a rencontré des gens fort sympathiques sur le chemin. Il n'y a rien comme la souffrance partagée pour rapprocher les gens :).

Bea

Photos : Lima

Nos premières photos du Perou. Cliquez sur le lien ci-dessous et vous verrez à quoi ressemble Lima :

Peru - Lima

Lima, c'est pas le Pérou.

Changement de pays, changement de monnaie et changement d'ambiance. On a laissé la quiétude de Puerto Lopez (enfin si on oublie les coqs insomniaques qui s'égosillent en pleine nuit) direction la capitale du Pérou, Lima.

La traversée du nord du Pérou fut agrémentée de paysages à couper le souffle : un désert avec un relief accidenté bordé par l'océan pacifique. Difficile à imaginer que ce coté de la frontière est si aride alors que le sud de l'équateur ressemble à une terre tropicale ou les bananeraies couvrent le moindre mètre carré.

Après 36 heures de voyages dans un bus dont l'animation était assurée par l'équipe nationale de l'Équateur de water-polo des moins de 16 ans (jouant le soir même un tournois international), nous arrivons à destination. Avant d'atteindre le centre-ville, les quartiers que nous traversons ne nous donnèrent guère l'envie d'y faire un tour.

En préparant le voyage, les récits d'autres voyageurs sur la cité m'avaient laissé perplexe : insécurité, rien à voir, pollution … Certaines personnes font même une croix sur Lima lors de la visite du Pérou. Malgré tout, on décida de donner sa chance à cette ville : On ne fut pas déçu et même agréablement surpris.

C'est vrai que les inégalités sont flagrantes : les bidonvilles sans eau ni électricité côtoient des « Neuilly-sur-Seine » où les maisons sont entourées de murs de plus de 3 mètres de haut avec des patrouilles de gardes privés, plus armés que la police. Reste que ce fut agréable de visiter le centre historique et de flâner dans les beaux quartiers bobo de Miraflores et Barranco (le Montmartre local).

Mais bon, Lima c'est pas le Pérou et nous re-voici sur la route pour de nouvelles aventures direction Arequipa au sud du pays.

Karim

Photos : Cuenca et Puerto Lopez

Voici nos dernières photos de l'Equateur. Si vous cliquez ci-dessous, vous verrez quelques clichés de Cuenca et de Puerto Lopez :

Ecuador - Cuenca, Puerto Lopez

Equateur : Suite et fin

Dans un autre bus rempli à ras bord, virage après virage, sur des routes de montagne, au rythme de bachata et de regeton, avec des vendeurs proposant des marchandises à chaque arrêt de chaque village traversé et se frayant un chemin entre les hordes de gens voyageant debout dans le couloir, on a finit par parcourir les 270 km qui séparent Riobamba de Cuenca en …... 6 heures !

D'après moi, Cuenca est la ville la plus charmante parmi celles que nous avons visitées en l'Équateur. Elle est très bien conservée et a l'avantage d'être plus petite que Quito, ce qui lui donne une certaine homogénéité. C'est aussi celle dont les bâtiments coloniaux me rappellent le plus l'architecture espagnole.

Les façades sont peintes en couleurs, ou bien laissées blanches avec quelques motifs colorés, comme dans une bonne partie de l'Amérique Latine, mais beaucoup d'autres aspects rappellent les capitales de province espagnoles: les toits en tuile supportés par des poutres en bois, la prédominance de la brique sur le béton, la poterie, l'ambiance un point bourgeoise des dames tirés à quatre épingles tout juste sorties du coiffeur en train de prendre un café avec les copines, ou les messieurs très élégamment habillés en costume et chapeau panama en train de lire le journal dans la bibliothèque ou bien en train de se faire cirer les chaussures devant la cathédrale.

Après nous être goinfrés des super glaces vendues dans la place principale de Cuenca (c'est la faiblesse de Karim et moi même je me laisse tenter sans trop d'effort) et un peu fatigués de la montagne, on est partis passer quelques jours à Puerto Lopez, pour regarder les baleines venant se reproduire dans le coin.

L'endroit garde un air authentique de village de côte, pas trop adultéré par le tourisme. Malgré l'attraction que représente les baleines et le tout proche parc naturel de Machalilla, où l'ont peut observer une bonne partie des oiseaux qui se trouvent aussi aux Galapagos, il n'y avait pas trop de touristes, du moins dans cette époque de l'année où la grisaille prédomine.


Une grande partie des rues de village ne sont pas goudronnées et le joli paysage de la plage est un peu gâché par la quantité de déchets éparpillés, et dont les locaux font abstraction. On imagine l'affluence de touristes dans la haute saison par la quantité de restos et des bars alignés sur le bord de plage, pratiquement désertés pendant notre séjour. Les gens ont essayé à certains moments de nous faire payer les choses plus chères que le prix local. C'est d'ailleurs la seule fois où j'ai ressenti cela en Équateur.

En tout cas, on y restés quelques jours, à savourer le calme et à nous préparer mentalement pour les 36 heures de bus de Puerto Lopez à Lima.

Bea

Photos : Otavalo, Baños et Riobamba

En cliquant sur la photo ci-dessous, vous pourrez voir quelques photos de notre passage dans les Andes équatoriennes :

Ecuador - Otavalo, Baños, Riobamba

Riobamba

L'arrêt suivant fut Riobamba. Notre taxi, un monsieur en chemise à carreaux, chapeau de cow-boy et la peau brulée par le soleil, s'est signé en passant devant une église, je pense donc que dans cette ville tranquille le gens sont aussi bien pieux.

D'ici partent les excursions vers le volcan Chimborazo dont le sommet, du fait de la proximité à la ligne de l'équateur, est le point le plus éloigné du centre de la Terre.

Comme notre forme physique ne peut pas se mesurer à un tel colosse même en rêves (même s'il est possible de monter jusqu'à 5000 m en taxi) , nous sommes venus ici dans l'idée de prendre ce qui reste de l'ancien train Riobamba-Guayaquil, qui passe par des paysages magnifiques et des précipices impressionnants. Malheureusement, on a découvert en arrivant qu'il n'y avait pas de place de disponible avant plusieurs jours: à cause du mauvais état des rails, le train ne peut plus être utilisée et il a été remplacé par un bus sur rails, d'où le nombre restreint des places. Finalement, dès le lendemain, nous avons continué notre route vers Cuenca, troisième ville du pays.

Bea

Baños


Baños, qui veut dire en espagnol « Les Bains » a bien sûr pour principale attraction ses eaux thermales, riches en souffre, venant chaudes du volcan tout proche (qui d'ailleurs est encore active, la dernière éruption date de 2006). Depuis des siècles, c'est une Mecque du tourisme nationale équatorien. Elle transpire une ambiance de vacances et elle est pleine des magasins de souvenirs, de melcocha (guimauve), de canne à sucre et de bouées.

La vierge patronne de la ville est très populaire. L'église qui lui est dédiée est décorée avec une profusion de tableaux qui montrent ses multiples « miracles » tout au long des siècles, et à toute heure de la journée on peut voir des familles qui viennent allumer des cierges (une activité assez répandue dans l'ensemble des églises de l'Équateur).

Le balnéaire le plus connue a des bassins à l'air libre est est situé au pied d'une cascade. Sauf aux premières heures de la journée les bassins sont pleins à craquer des baigneurs. Les masses d'adultes et d'enfants jouant et criant te donnent plus l'impression d'être tombé dans les chaudrons de l'enfer que dans un endroit de repos destiné au bien-être, mais peut-être grâce à cette ambiance gaie et détendue, l'endroit à quand-même un certain charme.

Bea

Otavalo, Baños, Riobamba et Cuenca ... les Andes équatoriennes du Nord au Sud.


De retour des Galapagos et de bus en bus, nous avons parcouru les Andes équatoriennes du nord au sud depuis Otavalo, à quelques 100 km au nord de Quito, jusqu'à Cuenca, avant de partir vers la côte pour nous reposer et préparer la suite du voyage.

Otavalo est une ville assez petite, mais très connue car c'est où a lieu le plus grand marché artisanal de toute l'Amérique du Sud. Les habitants des villages environnants fabriquent des tapis, des couvertures et plein d'autres objets et, chaque samedi, ils descendent en trombe au marché pour les vendre. Le même jour a lieu le marché d'animaux : chacun ramène le cochon, la vache, la chèvre, la poule ou l'alpaca qu'il veut vendre donnant lieu à un mélange de pattes, de gueules et de becs parmi lesquels les acheteurs se promènent et marchandent.

A une semaine du début de la fête annuelle, la ville avait déjà une petite ambiance festive. Pendant notre séjour a eu lieu le défilé de présentation des candidates au titre de « Reine des Fêtes »: l'orchestre municipale ouvrant le pas, et suivie des candidates en robe de soirée, chacune débout sur une camionette de type pick-up escortée par une moto de la police, et au bras d'un officier lui même habillé en uniforme de gala blanc. Très country-chic !

J'aurais bien aimé rester pendant les fêtes, pour voir les vachettes (ici il ne montent pas d'arène mais ils lâchent la vachette dans la rue pendant que les gens courent autour) et pour gouter la « Chicha de Yamor » une boisson typique qu'on ne trouve en vente que pendant les jours de la fête. Mais cela nous aurait retardé d'encore dix jours, alors après avoir visité les marchés, nous être rempli la tête d'images et d'avoir résisté à l'envie d'acheter les beaux objets d'artisanat, nous sommes repartis vers l'hémisphère sud en direction de Baños.

Bea

Photos : Quito

Certains d'entre vous nous ont demandé d'avantage de photos. Voici donc quelques photos de Quito :

Ecuador - Quito

Planète Galapagos

Moins d'un mois après notre départ nous avons déjà 10 jours de retard: on n'avait pas prévu d'aller aux Galapagos, car c'est assez cher, mais finalement on s'est laissés tenter et on est partis y passer quelques jours.


On a pris une croisière de 5 jours, seule alternative pour accéder aux îles les plus intéressantes, puis on a profité pour rester nous reposer quelques jours à Puerto Ayora, qui reste une petite ville sympa même si c'est la plus grande des Galápagos avec environ 19.000 habitants.

97% de l'archipel est un Parc National. Il s'agît d'îles volcaniques qui n'ont jamais fait parti du continent. Elles sont habitées par une panoplie de reptiles et d'oiseaux qui sont arrivés ici par hasard il y a un tas d'années, si bien que beaucoup ont eu le temps d'évoluer et de devenir des nouvelles espèces qu'on ne peut pas trouver nulle part ailleurs dans le monde.

Il s'agît probablement des animaux les moins peureux qui existent sur la surface de la terre. Les oiseaux ne bougent même pas lorsqu'on passe à leur côte où à côté de leur nid, que d'ailleurs beaucoup bâtissent directement à ras du sol (à quoi bon se déranger de les faire sur un lieu haut alors qu'ils n'ont pas de prédateurs). Lorsque tu fais du snorkeling, les loups de mer vient fouiner et faire de galipettes à côte de toi: ils doivent nous trouver bien rigolos et maladroits en comparaison avec leur super technique de nage, tandis que les tortues marines passent très près de toi et continuent avec leur routine comme si tu étais invisible.

Donc si tu adooooores voir des animaux en liberté et de près, ceci est une expérience inoubliable. Il faut quand même se gratter le fond des poches car tout coûte le double que sur le continent, il faut payer une belle taxe d'entrée et les visites sont relativement chères (on ne peut pas visiter la plupart de choses sauf accompagné d'un guide naturiste officiel). Mais au moins, on a le sentiment que toutes ces limitations et contrôles serviront à protéger cet écosystème fragile.

P.S.: si vous trouvez que ce que nous faisons c'est de l'aventure, voici la page web d'un couple de hollandais qu'on a rencontré sur le bateau. Ils pourraient être nos parents, pourtant ils sont en train de parcourir les Andes de Sud à Nord, à vélo !. Ils ont débuté leur voyage en Patagonie il y a 7 mois et vont continuer jusqu'à Caracas d'où ils prendront le vol de retour dans 2 mois. Bon voyage !

Bea

Photos : Les Galapagos

Voici quelques photos prises lors de notre passage par les Galapagos :

Galapagos