Bilan : FAQ du tour du monde
Ce dernier article dans la série des bilans essayera de répondre aux questions qui nous ont été le plus fréquemment posées à notre retour.
Où dormiez vous ?
Au risque d’en décevoir quelques uns, nous n’avons jamais dormi sous des ponts ou à la belle étoile. Dans la grande majorité des cas, nous réservions dans des hôtels à petit budget (hostal, backpacker, guesthouse, auberge de jeunesse …) avec quelques jours d’avance. Les sites comme www.hostelworld.com ou www.hostelbookers.com nous ont été très pratiques pour nous trouver des nids douillets car on y voit les avis des clients ayant déjà séjournés dans l’établissement, ce qui permet d’éviter les surprises. A de très rares exceptions, on est arrivés dans des patelins les mains dans les poches, mais ont a toujours réussi à trouver rapidement un gîte.
Nous avons aussi été, quelques fois, hébergés chez l’habitant via la communauté www.couchsurfing.org et ça restera parmi les moments forts du voyage. (Voir les articles précédents)
Combien de valises aviez vous ?
Nous avions chacun un grand sac à dos (60L pour Karim et 50L pour Bea) et un petit sac à dos de jour de 25L. Notre objectif avant le voyage était de ne pas emporter plus de 10 kg par personne, mais malgré les limitations que nous nous sommes imposées, nous n'avons pas pu être à moins de 13 kg. Par contre, à la fin du voyage, nous étions descendus à 9 kg par personne (exception faite des souvenirs de dernière minute qu’on a acheté en Jordanie). Durant le voyage, nous avons renvoyé environ 15 kg. Le delta est dû aux souvenirs mais aussi, après la Nouvelle-Zélande, on s'est débarrassé des affaires pour le froid et surtout des sacs de couchage qui ne nous ont quasiment pas servit.
Il faut essayer de voyager le plus léger possible (8kg/personne serait idéal) pour préserver son dos et limiter au maximum son encombrement.
Qu’est qu’il y avait dans vos sacs ?
Nous avons décidé d’utiliser le système « 3 couches » (Transfert/Isolation/Protection) et donc d’investir dans des vêtements techniques, ce qui a été une bonne décision. Ils sont très légers à transporter, résistants, sèchent rapidement et nous ont très bien protégé contré les éléments. Par exemple nous avions des chaussettes qui empêchent les cloques et qui contenaient visiblement des fibres d’argent antibactériennes. On s’est fournit chez Le Vieux Campeur à Paris que l’on vous conseille. Même si vous pouvez visiblement trouver moins chers, rien ne peut remplacer les conseils et la bienveillance des vendeurs qui ont pris leur temps pour nous aider à se retrouver dans le prêt-à-porter pour explorateurs.
Et pour Internet, vous avez fait comment ?
Il y en a partout. Dans la très grande majorité des hôtels ou l’on a été, le Wifi était disponible (avec plus ou moins de débit). Nous avions aussi un petit ordinateur ultra-portable qui nous a permit de mettre à jour le blog, garder le contact, faire nos réservations et planifier petit à petit notre itinéraire. Le plus étonnant est l’utilisation de Facebook aux 4 coins du monde. Dans certains magasins en Asie du sud-est, il était quasiment impossible d’acheter quelque chose car les vendeurs étaient trop occupés à planter du maïs dans Farmville. Même dans certains coins de la jungle de Bornéo où l’on pense être isolé et totalement déconnecté, on entend des portables sonner.
Combien de fois vous êtes vous fait agresser ou voler ?
Aucune. On a eu de la chance et on aussi été très prudent en appliquant quelques règles découlant du bon sens. Par ailleurs, nous demandions toujours aux locaux les coins à éviter et les bonnes pratiques pour ne pas faire la une de la rubrique faits-divers. A Quito en Equateur, par exemple, on était de retour à l’hôtel avant le coucher du soleil car il fallait éviter de trainer la nuit tombée. Ça nous a vraiment choqué que dans certains pays d’Amérique du sud, le gouvernement est incapable d’assurer un des droits les plus primaires : la sécurité physique des personnes.
Même si le danger existe, nous avons essayé de ne pas devenir trop parano et envoyer balader toute personne qui nous abordait, ratant ainsi de belles rencontres
Êtes vous tombez malade ?
Autre qu’une grippe de Bea en Equateur et un petite poussée de fièvre de Karim au Philippines, Nous avons été beaucoup moins malades que lors d’une année à Paris. On avait une trousse de pharmacie où le seul médicament qui nous a été véritablement été utile fut le paracétamol.
Avant de partir, nous avions effectué une consultation de médecine de voyage à l’hôpital St Louis à Paris. Ce fut fort utile car nous avons pu mettre en place un plan de vaccination et on a bénéficié de recommandations à suivre en fonction de notre itinéraire. Par contre, il faut s’y prendre au minimum 3 mois avant le départ et se préparer aux effets secondaires de tous les vaccins. Nous sommes aussi allés faire un bilan dentaire. Ce ne fut pas agréable (surtout pour Karim) mais c’était toujours mieux que de se faire arracher une dent avec une pince dans un trou paumé de Bolivie à 5 000 m d’altitude.
Avez-vous pris un traitement antipaludique ?
Où dormiez vous ?
Au risque d’en décevoir quelques uns, nous n’avons jamais dormi sous des ponts ou à la belle étoile. Dans la grande majorité des cas, nous réservions dans des hôtels à petit budget (hostal, backpacker, guesthouse, auberge de jeunesse …) avec quelques jours d’avance. Les sites comme www.hostelworld.com ou www.hostelbookers.com nous ont été très pratiques pour nous trouver des nids douillets car on y voit les avis des clients ayant déjà séjournés dans l’établissement, ce qui permet d’éviter les surprises. A de très rares exceptions, on est arrivés dans des patelins les mains dans les poches, mais ont a toujours réussi à trouver rapidement un gîte.
Nous avons aussi été, quelques fois, hébergés chez l’habitant via la communauté www.couchsurfing.org et ça restera parmi les moments forts du voyage. (Voir les articles précédents)
Combien de valises aviez vous ?
Nous avions chacun un grand sac à dos (60L pour Karim et 50L pour Bea) et un petit sac à dos de jour de 25L. Notre objectif avant le voyage était de ne pas emporter plus de 10 kg par personne, mais malgré les limitations que nous nous sommes imposées, nous n'avons pas pu être à moins de 13 kg. Par contre, à la fin du voyage, nous étions descendus à 9 kg par personne (exception faite des souvenirs de dernière minute qu’on a acheté en Jordanie). Durant le voyage, nous avons renvoyé environ 15 kg. Le delta est dû aux souvenirs mais aussi, après la Nouvelle-Zélande, on s'est débarrassé des affaires pour le froid et surtout des sacs de couchage qui ne nous ont quasiment pas servit.
Il faut essayer de voyager le plus léger possible (8kg/personne serait idéal) pour préserver son dos et limiter au maximum son encombrement.
Qu’est qu’il y avait dans vos sacs ?
Nous avons décidé d’utiliser le système « 3 couches » (Transfert/Isolation/Protection) et donc d’investir dans des vêtements techniques, ce qui a été une bonne décision. Ils sont très légers à transporter, résistants, sèchent rapidement et nous ont très bien protégé contré les éléments. Par exemple nous avions des chaussettes qui empêchent les cloques et qui contenaient visiblement des fibres d’argent antibactériennes. On s’est fournit chez Le Vieux Campeur à Paris que l’on vous conseille. Même si vous pouvez visiblement trouver moins chers, rien ne peut remplacer les conseils et la bienveillance des vendeurs qui ont pris leur temps pour nous aider à se retrouver dans le prêt-à-porter pour explorateurs.
Et pour Internet, vous avez fait comment ?
Il y en a partout. Dans la très grande majorité des hôtels ou l’on a été, le Wifi était disponible (avec plus ou moins de débit). Nous avions aussi un petit ordinateur ultra-portable qui nous a permit de mettre à jour le blog, garder le contact, faire nos réservations et planifier petit à petit notre itinéraire. Le plus étonnant est l’utilisation de Facebook aux 4 coins du monde. Dans certains magasins en Asie du sud-est, il était quasiment impossible d’acheter quelque chose car les vendeurs étaient trop occupés à planter du maïs dans Farmville. Même dans certains coins de la jungle de Bornéo où l’on pense être isolé et totalement déconnecté, on entend des portables sonner.
Combien de fois vous êtes vous fait agresser ou voler ?
Aucune. On a eu de la chance et on aussi été très prudent en appliquant quelques règles découlant du bon sens. Par ailleurs, nous demandions toujours aux locaux les coins à éviter et les bonnes pratiques pour ne pas faire la une de la rubrique faits-divers. A Quito en Equateur, par exemple, on était de retour à l’hôtel avant le coucher du soleil car il fallait éviter de trainer la nuit tombée. Ça nous a vraiment choqué que dans certains pays d’Amérique du sud, le gouvernement est incapable d’assurer un des droits les plus primaires : la sécurité physique des personnes.
Même si le danger existe, nous avons essayé de ne pas devenir trop parano et envoyer balader toute personne qui nous abordait, ratant ainsi de belles rencontres
Êtes vous tombez malade ?
Autre qu’une grippe de Bea en Equateur et un petite poussée de fièvre de Karim au Philippines, Nous avons été beaucoup moins malades que lors d’une année à Paris. On avait une trousse de pharmacie où le seul médicament qui nous a été véritablement été utile fut le paracétamol.
Avant de partir, nous avions effectué une consultation de médecine de voyage à l’hôpital St Louis à Paris. Ce fut fort utile car nous avons pu mettre en place un plan de vaccination et on a bénéficié de recommandations à suivre en fonction de notre itinéraire. Par contre, il faut s’y prendre au minimum 3 mois avant le départ et se préparer aux effets secondaires de tous les vaccins. Nous sommes aussi allés faire un bilan dentaire. Ce ne fut pas agréable (surtout pour Karim) mais c’était toujours mieux que de se faire arracher une dent avec une pince dans un trou paumé de Bolivie à 5 000 m d’altitude.
Avez-vous pris un traitement antipaludique ?
Nous ne pouvions pas prendre de traîtement préventif car nous sommes restés plus de 3 mois dans des zones infectées par la Malaria, durée à partir de laquelle le médicament devient toxique pour le corps. Nous nous sommes protégés en dormant sous moustiquaire, en imprégnant nos vêtements, en nous badigeonnant de répulsif et en utilisant des diffuseurs anti-moustique. Malgré toutes ces précautions, on s’est quand même fait piquer, mais on est encore vivant.
Karim
Karim