De retour aux Andes : La Patagonie Australe
L'épisode gallois de notre épopée argentine terminé, nous continuons vers le sud de la patagonie afin de vadrouiller dans le triangle El Calafate, El Chalten et Puerto Natales. Cette fois ci, ce ne sera pas les baleines ou les pingouins qui seront les principales attractions, mais plutôt les monts aux surfaces ciselés et les glaciers qui les entourent.
On retrouve donc encore une fois les Andes. Nous avions été habitués au Pérou et en Bolivie a évoluer entre 3000 et 4000 mètres dans un environnement aride et très sec qui transforme rapidement vos lèvres en peau de cactus. Ici la situation est différente : ne dépassant pas les 3000 mètres d'altitude, la région est très verte et possède une des plus grandes réserves d'eau au monde. En contre-partie, la météo est humide, il pleut ou neige plusieurs fois par jour mais c'est surtout le vent qui vous tient en respect : il souffle continuellement vous chatouillant glacialement toute partie du corps non protégée. Il faut même faire attention car il est tellement puissant que vous pouvez perdre l'équilibre. Mais nous étions bien préparés avec nos habits techniques (qui nous donnent l'air de ploucs, j'en conviens) et les chambres de nos 'hostals' étaient chauffées (sinon je pense qu'il aurait fallu dormir avec le bonnet bolivien).
La région nous a offert de superbes paysages. Tout à bord, à partir de la ville d'El Calafate nous sommes partis voir le glacier Perito Moreno qui est un des seul au monde qui n'est pas en régression. C'est un spectacle unique dont l'on ne se lasse pas : ce mastodonte de 170 mètres de haut et 5 kilomètres de largeur avance en moyenne de 2 mètres par jour et vomit de temps en temps un iceberg dans le lac le baignant, faisant un bruit assourdissant. On se sent vraiment microscopique face à ce monstre de toute beauté.
A 4 heures de bus de la ville d'El Calafate, on s'est rendu à El Chalten qui s'est auto-proclamé capitale argentine de la randonnée et qui a pour attraction principale le « cerro Fitz Roy » qui domine majestueusement le village. Ce mont est réputé être le plus difficile à gravir au monde. Il n'est grimpé en moyenne qu'une seul fois pas an alors que des dizaines de personnes gravissent l'Everest tous les jours. Loin de vouloir tenter tout exploit, nous avons fait deux jours de randonnées, 45 kilomètres au total, qui nous ont permit d'arriver à la base du Fitz Roy et d'admirer les glaciers, la végétation, et les lacs qui l'entourent. Notre corps de parisiens qui ne marchent que pour prendre le métro s'est vengé en nous faisant subir quelques courbatures mais ça restait une petite balade à coté du trekking que nous avions fait au canyon de la Colca au Pérou.
El Chalten fut aussi notre premier séjour en dortoir. Je dois avouer que ça facilite les rencontres même si un hollandais avait déclaré la guerre chimique à toute la chambrée et un allemand a fait un solo de ronflement jusqu'à que sa femme le réveille.
Nous avons terminé notre balade dans cette Patagonie australe par le parque de « Torres del Paine » que nous avons visité à partir de la ville de Puerto Natales au Chili. Cette région est l'équivalent d'El Chalten pour les chiliens. Un peu blasés par le Fitz Roy et le Perito Moreno mais aussi, découragés par le vent froid qui souffle très fort, nous avons plutôt opté pour une visite organisée d'une journée.
Ce détour par le Chili fut aussi l'occasion de se faire un super repas avec Sophie et Philippe, le couple belge que nous avions croisé à plusieurs reprises lors de ce périple en Amérique du sud. On a appris d'ailleurs qu'au plat pays le poulet grillé est accompagné de compote de pomme (ils sont vraiment bizarres la-bas, mais selon Béa c'est pas mal du tout). En tous cas, ce fut la dernière fois que nos routes se croiseront lors de ce voyage. Leur tour du monde touchant à sa fin, ils entament inexorablement leur remontée vers l'hémisphère nord pour être à Bruxelles début décembre.
En ce qui nous concerne, c'est la terre de feu et la ville d'Ushuaia qui nous attendent. Nous allons enfin voir à quoi ressemble le « bout du monde ».
Karim
On retrouve donc encore une fois les Andes. Nous avions été habitués au Pérou et en Bolivie a évoluer entre 3000 et 4000 mètres dans un environnement aride et très sec qui transforme rapidement vos lèvres en peau de cactus. Ici la situation est différente : ne dépassant pas les 3000 mètres d'altitude, la région est très verte et possède une des plus grandes réserves d'eau au monde. En contre-partie, la météo est humide, il pleut ou neige plusieurs fois par jour mais c'est surtout le vent qui vous tient en respect : il souffle continuellement vous chatouillant glacialement toute partie du corps non protégée. Il faut même faire attention car il est tellement puissant que vous pouvez perdre l'équilibre. Mais nous étions bien préparés avec nos habits techniques (qui nous donnent l'air de ploucs, j'en conviens) et les chambres de nos 'hostals' étaient chauffées (sinon je pense qu'il aurait fallu dormir avec le bonnet bolivien).
La région nous a offert de superbes paysages. Tout à bord, à partir de la ville d'El Calafate nous sommes partis voir le glacier Perito Moreno qui est un des seul au monde qui n'est pas en régression. C'est un spectacle unique dont l'on ne se lasse pas : ce mastodonte de 170 mètres de haut et 5 kilomètres de largeur avance en moyenne de 2 mètres par jour et vomit de temps en temps un iceberg dans le lac le baignant, faisant un bruit assourdissant. On se sent vraiment microscopique face à ce monstre de toute beauté.
A 4 heures de bus de la ville d'El Calafate, on s'est rendu à El Chalten qui s'est auto-proclamé capitale argentine de la randonnée et qui a pour attraction principale le « cerro Fitz Roy » qui domine majestueusement le village. Ce mont est réputé être le plus difficile à gravir au monde. Il n'est grimpé en moyenne qu'une seul fois pas an alors que des dizaines de personnes gravissent l'Everest tous les jours. Loin de vouloir tenter tout exploit, nous avons fait deux jours de randonnées, 45 kilomètres au total, qui nous ont permit d'arriver à la base du Fitz Roy et d'admirer les glaciers, la végétation, et les lacs qui l'entourent. Notre corps de parisiens qui ne marchent que pour prendre le métro s'est vengé en nous faisant subir quelques courbatures mais ça restait une petite balade à coté du trekking que nous avions fait au canyon de la Colca au Pérou.
El Chalten fut aussi notre premier séjour en dortoir. Je dois avouer que ça facilite les rencontres même si un hollandais avait déclaré la guerre chimique à toute la chambrée et un allemand a fait un solo de ronflement jusqu'à que sa femme le réveille.
Nous avons terminé notre balade dans cette Patagonie australe par le parque de « Torres del Paine » que nous avons visité à partir de la ville de Puerto Natales au Chili. Cette région est l'équivalent d'El Chalten pour les chiliens. Un peu blasés par le Fitz Roy et le Perito Moreno mais aussi, découragés par le vent froid qui souffle très fort, nous avons plutôt opté pour une visite organisée d'une journée.
Ce détour par le Chili fut aussi l'occasion de se faire un super repas avec Sophie et Philippe, le couple belge que nous avions croisé à plusieurs reprises lors de ce périple en Amérique du sud. On a appris d'ailleurs qu'au plat pays le poulet grillé est accompagné de compote de pomme (ils sont vraiment bizarres la-bas, mais selon Béa c'est pas mal du tout). En tous cas, ce fut la dernière fois que nos routes se croiseront lors de ce voyage. Leur tour du monde touchant à sa fin, ils entament inexorablement leur remontée vers l'hémisphère nord pour être à Bruxelles début décembre.
En ce qui nous concerne, c'est la terre de feu et la ville d'Ushuaia qui nous attendent. Nous allons enfin voir à quoi ressemble le « bout du monde ».
Karim
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