Toujours en Inde : Tigres invisibles et Kamasutra
On a sauté dans un train vers notre prochaine destination pour se rendre compte que les indiens sont aussi tolérants avec les cafards qu'ils le sont avec les vaches. Des bataillons des dites bêtes se baladaient d'un coté à l'autre du wagon dans l'indifférence générale. Après en avoir éliminé quelques éléments à coups de chaussure de randonnée, on s'est vite rendu à l'évidence que cette tactique était vouée à l'échec. Nous avons fait donc fait à « Rome comme les romains ». Il est clair qu'après ce voyage, ce n'est pas la vu de rats ou de cafards qui sortent tout droit de l'épicerie où l'on vient d'acheter un paquet de gâteaux qui va nous effrayer. Même les geckos, qui gobent les moustiques leur passant sous le nez, sont devenus nos meilleurs amis. Comme on dit en Espagne : « ce qui ne tue pas, fait grossir ».
Depuis que nous sommes arrivés nous mangeons plutôt végétarien pour deux raisons principales : dans certains coins trouver un établissement qui sert de la viande n'est pas simple et, selon les dires, éviter la barbaque permet de limiter les soucis de transit intestinaux. D'un autre coté, la cuisine indienne végétarienne est tellement délicieuse et variée que la viande ne nous manque pas trop. D'ailleurs, le thé est aussi délicieux. Il est généralement aromatisé avec nombre d'épices et servie avec pas mal de sucré et du lait.
Le fameux train nous laissa dans la pampa proche du parque national de Bandhavgarh qui, selon le Lonely Planet, est l'endroit où nous avions le plus de chances de voir un tigre dans son habitat naturel et, en étant chanceux, on aurait pu peut-être voir des léopards. Mais les seules choses que nous avons vu c'est des traces de pas des félins et, selon le guide, nous avons entendu le cris d'alerte d'un cerf qui à vu de très près un léopard. Même après deux safaris, nous sommes repartis presque bredouilles, mais nous avons comme même vu d'autres animaux : des renards, des paons, des sangliers ainsi que Bambi et sa famille étendue. Les longues balades en jeep dans le parc, nous ont permis de faire la connaissance et surtout de papoter avec Franck et Marie, qui ont travaillé plusieurs années pour des organisations humanitaires et sont actuellement en train de faire un voyage au long court en Asie. En tous cas ce fut intéressant de discuter avec eux et d'apprendre à quoi ressemble ce boulot raconté par les gens qui sont vraiment sur le terrain.
D'ailleurs en Inde, et même si l'on arrive mentalement préparé, on ne peut qu'être choqué par l'extrême pauvreté d'une partie de la population mais aussi par le manque d'hygiène flagrant. C'est dingue qu'un pays qui à l'argent et la technologie pour envoyer des fusées dans l'espace et qui compte 3 des 5 plus grosses fortunes dans le monde puisse contenir autant de misère en son sein. Je pense que Ghandi qui voit tout ça de là-haut doit péter des plombs.
Notre étape suivante fut Khajuraho, connue pour ses temples impressionnants du X° siècle qui sont sculptés très finement, avec entre autres des motifs du Kamasutra. Partout en Inde, il faut faire avec les rabatteurs de toute sorte qui vous empêchent de vous balader tranquillement. Mais à Khajuraho, ils sont si nombreux et si insistants que c'est une véritable plaie : même Karim qui a fait ses armes au Maroc et est censé en être vacciné à finit par perdre son calme. Mais le plus triste, c'est la nuée d'enfants qui vous suit demandant un stylo, du chocolat et de l'argent et quelques fois sous le regard des parents consentants. Si j'avais osé faire la même chose à leur age, je me serais pris une bonne taloche dont je me rappellerais encore aujourd'hui.
Nous avons donc quitté cette ville avec un sentiment mitigé et prenons la direction de la Mecque du tourisme Indien : Agra et le fameux Taj Mahal.
Bea
Depuis que nous sommes arrivés nous mangeons plutôt végétarien pour deux raisons principales : dans certains coins trouver un établissement qui sert de la viande n'est pas simple et, selon les dires, éviter la barbaque permet de limiter les soucis de transit intestinaux. D'un autre coté, la cuisine indienne végétarienne est tellement délicieuse et variée que la viande ne nous manque pas trop. D'ailleurs, le thé est aussi délicieux. Il est généralement aromatisé avec nombre d'épices et servie avec pas mal de sucré et du lait.
Le fameux train nous laissa dans la pampa proche du parque national de Bandhavgarh qui, selon le Lonely Planet, est l'endroit où nous avions le plus de chances de voir un tigre dans son habitat naturel et, en étant chanceux, on aurait pu peut-être voir des léopards. Mais les seules choses que nous avons vu c'est des traces de pas des félins et, selon le guide, nous avons entendu le cris d'alerte d'un cerf qui à vu de très près un léopard. Même après deux safaris, nous sommes repartis presque bredouilles, mais nous avons comme même vu d'autres animaux : des renards, des paons, des sangliers ainsi que Bambi et sa famille étendue. Les longues balades en jeep dans le parc, nous ont permis de faire la connaissance et surtout de papoter avec Franck et Marie, qui ont travaillé plusieurs années pour des organisations humanitaires et sont actuellement en train de faire un voyage au long court en Asie. En tous cas ce fut intéressant de discuter avec eux et d'apprendre à quoi ressemble ce boulot raconté par les gens qui sont vraiment sur le terrain.
D'ailleurs en Inde, et même si l'on arrive mentalement préparé, on ne peut qu'être choqué par l'extrême pauvreté d'une partie de la population mais aussi par le manque d'hygiène flagrant. C'est dingue qu'un pays qui à l'argent et la technologie pour envoyer des fusées dans l'espace et qui compte 3 des 5 plus grosses fortunes dans le monde puisse contenir autant de misère en son sein. Je pense que Ghandi qui voit tout ça de là-haut doit péter des plombs.
Notre étape suivante fut Khajuraho, connue pour ses temples impressionnants du X° siècle qui sont sculptés très finement, avec entre autres des motifs du Kamasutra. Partout en Inde, il faut faire avec les rabatteurs de toute sorte qui vous empêchent de vous balader tranquillement. Mais à Khajuraho, ils sont si nombreux et si insistants que c'est une véritable plaie : même Karim qui a fait ses armes au Maroc et est censé en être vacciné à finit par perdre son calme. Mais le plus triste, c'est la nuée d'enfants qui vous suit demandant un stylo, du chocolat et de l'argent et quelques fois sous le regard des parents consentants. Si j'avais osé faire la même chose à leur age, je me serais pris une bonne taloche dont je me rappellerais encore aujourd'hui.
Nous avons donc quitté cette ville avec un sentiment mitigé et prenons la direction de la Mecque du tourisme Indien : Agra et le fameux Taj Mahal.
Bea
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