La terre promise : a l'est du Jourdain
De retour en Jordanie, nous commençâmes par visiter Amman.
Même si quasiment tous les bâtiments datent de la deuxième moitié du XX° siècle et sont sans charme, il y fait bon flâner entre les différentes collines, dans les marchés et les ruines romaines datant de l'époque où la cité s'appelait encore Philadelphia. La ville offre aussi de sympathiques tranches de vie à observer : les travailleurs journaliers attendent devant la mosquée l’éventuel patron d'un jour, les magasins vous proposent d'appétissants fruits et légumes en passant par les herbes médicinales, sans oublier les odeurs de café fraîchement moulu qui vous envoutent avant que vous cédiez devant les vitrines des boulangeries-pâtisseries qui ne désemplissent jamais. En s'éloignant un peu, on tombe sur les magasins de lingerie très sexy, qui se trouvent entre un papi spécialisé dans le kéfié et le vendeur de tickets de loterie. En continuant un peu plus loin, on fait une pause chez Hachem, véritable institution spécialisée dans le houmous et les fallafels (« what else ? »). Un saut de puce plus tard, un jus frais vous armera pour affronter les heures les plus chaudes de l'après-midi.
Après cette entrée en bouche, direction Aqaba au bord de la mer rouge, où nous avions planifié les dernières plongées de notre tour du monde. Même si ça valait le détour, nous avions été bien trop gâtés par les fonds marins Indonésiens. En plus, il y avait tellement de verres et d’assiettes en plastique sous l'eau qu'un régiment aurait pu y faire un pique-nique. Nous avons apprécié davantage l'ambiance sur la plage en soirée : des gens qui se baladent en chameau, les narguilés qui crépitent, les enfants qui se baignent, des jeun’s avec le PC portable qui surfent sur Youtube et les touristes du golf qui pendant un concert de musique locale ont sorti leurs épées pour une chorégraphie digne de Kamel Ouali.
Nous avons aussi effectué une balade dans le désert de Wadi Rum et ses superbes paysages qui accueillirent Laurence d’Arabie et servirent de décor à un des opus d’Indiana Jones. La beauté du lieu vaut le détour même si la nuit paisible sous les étoiles que nous devions y passer s’est transformée en grosse fiesta orientale. Comme c’était le week-end, le camp où nous dormions organisa une soirée qui attira un paquet de monde de la capital. Même si toute cette foule est venu admirer le désert, des plaisirs plus primaires, comme la danse et la bouffe, ont rapidement pris le dessus.
Après cette entrée en bouche, direction Aqaba au bord de la mer rouge, où nous avions planifié les dernières plongées de notre tour du monde. Même si ça valait le détour, nous avions été bien trop gâtés par les fonds marins Indonésiens. En plus, il y avait tellement de verres et d’assiettes en plastique sous l'eau qu'un régiment aurait pu y faire un pique-nique. Nous avons apprécié davantage l'ambiance sur la plage en soirée : des gens qui se baladent en chameau, les narguilés qui crépitent, les enfants qui se baignent, des jeun’s avec le PC portable qui surfent sur Youtube et les touristes du golf qui pendant un concert de musique locale ont sorti leurs épées pour une chorégraphie digne de Kamel Ouali.
Nous avons aussi effectué une balade dans le désert de Wadi Rum et ses superbes paysages qui accueillirent Laurence d’Arabie et servirent de décor à un des opus d’Indiana Jones. La beauté du lieu vaut le détour même si la nuit paisible sous les étoiles que nous devions y passer s’est transformée en grosse fiesta orientale. Comme c’était le week-end, le camp où nous dormions organisa une soirée qui attira un paquet de monde de la capital. Même si toute cette foule est venu admirer le désert, des plaisirs plus primaires, comme la danse et la bouffe, ont rapidement pris le dessus.
L’ambiance festive nous suivi jusqu’à Petra, la ville nabatéenne que nous avons sillonné à pied pendant deux jours. Avec un peu d’imagination, on se fait aisément une idée du faste d’antan de cette ville, avant qu’elle ne soit abandonnée par ses habitants après deux tremblements de terre dévastateurs. Nos nuits furent bercées par la musique des mariages crachée par les maisons avoisinantes. Quant au réveil, c’est les muezzins qui s’en chargèrent avec un zèle, à toute heure du jour et de la nuit, à faire pâlir leurs collègues indonésiens.
Nous choisîmes de passer nos derniers jours à Madaba, idéalement située entre la mer morte et l’aéroport d’Aman. Cette ville, qui a pour curiosité d’être chrétienne et d’héberger des mosaïques de l’époque byzantine, nous assura la même ambiance nocturne qu’a Petra.
Nous choisîmes de passer nos derniers jours à Madaba, idéalement située entre la mer morte et l’aéroport d’Aman. Cette ville, qui a pour curiosité d’être chrétienne et d’héberger des mosaïques de l’époque byzantine, nous assura la même ambiance nocturne qu’a Petra.
Se baigner dans la mer morte est une expérience assez amusante. On a l’impression d’être fait en polystyrène et même si l’on fait tout pour couler, c’est mission impossible. Il vaut mieux pas d’ailleurs car l’eau est très corrosive, elle pique fortement les yeux et son goût est proche de celui du liquide de batterie. Pour aller jusqu’au bout du trip, je me suis même badigeonnée le corps avec de la boue qui est censée, entre autre, adoucir la peau.
Initialement, nous avions décidé de nous arrêter en Jordanie, seulement car c’était une manière assez commode de casser la route entre l’Asie du sud-est et Londres. Ce fut une décision judicieuse : ce pays nous a permis de terminer ce tour du monde en beauté car nous nous y sentions presque à la maison.
Le chemin du retour fut long : Un premier arrêt à Londres, juste le temps de passer quelques heures en compagnie de Niel et Natacha, des amis de notre époque strasbourgeoise. Nous profitâmes de notre seconde halte à Marrakech pour saluer la Koutoubia et à l’heure ou j’écris cet article, nous sommes dans le train qui nous amène enfin à Casablanca.
Initialement, nous avions décidé de nous arrêter en Jordanie, seulement car c’était une manière assez commode de casser la route entre l’Asie du sud-est et Londres. Ce fut une décision judicieuse : ce pays nous a permis de terminer ce tour du monde en beauté car nous nous y sentions presque à la maison.
Le chemin du retour fut long : Un premier arrêt à Londres, juste le temps de passer quelques heures en compagnie de Niel et Natacha, des amis de notre époque strasbourgeoise. Nous profitâmes de notre seconde halte à Marrakech pour saluer la Koutoubia et à l’heure ou j’écris cet article, nous sommes dans le train qui nous amène enfin à Casablanca.
Bea
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