Cordoba l'intelectuelle
Après 4 jours à Salta, nous avons repris la route dans le but d'atteindre Bariloche, les 'Alpes' argentines. Vu la distance, au moins 36 heures de bus, on a décidé de faire une pause intermédiaire. Trois choix devant nous : Buenos Aires, qu'on aime bien (surtout JJ et Lucy, nos hôtes de luxe) mais on a déjà fait et ce n'était pas l'option la plus directe, Mendoza et sa région, connue principalement pour sa route des vins et qui ne nous disait pas plus que ça, puis Cordoba, la deuxième métropole d'Argentine, ville coloniale aux 7 universités et au titre de 'Capitale culturelle des Amériques du sud' et dont les touristes argentins sont friands, même si ce n'est pas le cas forcement des étrangers. Nous choisîmes cette troisième option pour notre petit arrêt.
Nos impressions sur Cordoba sont mitigées. Sur le plan architectural, elle nous a un peu déçu : il y a effectivement quelques jolis bâtisses coloniales dans le centre ville, mais ils se perdent dans la masse de nouveaux édifices construits sans aucun style particulier. En nous promenant, on a eu vraiment l'impression d'être dans un des quartiers de Madrid construits après les années 60, en brique rouge, sympathiques pour y vivre mais pas trop beaux. La ville compte par contre avec beaucoup de librairies, quelques cinés, théâtres et autres offres culturelles, ainsi que beaucoup de sites à visiter aux alentours, dans montagnes et vallées qui se trouvent à peine à quelques kilomètres.
Comme on n'est pas trop des lève-tôt, nous avons seulement eu le temps de visiter, dans les environs, la ville d'Alta Gracia, à 35 kilomètres de Cordoba. Cette bourgade aux nombreux pavillons et avec le plus grand nombre de Fiat 500, ancien modèle, que je n'ai jamais vu, était très populaire parmi la haute bourgeoisie au début du 20ème siècle du fait de son climat, chaud et sec, favorable à ceux atteint de maladies respiratoires. C'est ainsi que la famille Guevara dont la progéniture, dénommé Ernestito, souffrait d'asthme, est venu s'y installer en 1932 : la maison où la famille a vécu est devenu aujourd'hui un musée, contenant plein des souvenirs du petit et jeune Guevara, devenu plus tard 'El Che'.
Après trois jours à Cordoba et au moment du départ , on se disait que l'on serait bien restés un peu plus. Mais nous voilà à bord d'un bus qui nous déposera à Bariloche dans 22 heures.
Bea
Nos impressions sur Cordoba sont mitigées. Sur le plan architectural, elle nous a un peu déçu : il y a effectivement quelques jolis bâtisses coloniales dans le centre ville, mais ils se perdent dans la masse de nouveaux édifices construits sans aucun style particulier. En nous promenant, on a eu vraiment l'impression d'être dans un des quartiers de Madrid construits après les années 60, en brique rouge, sympathiques pour y vivre mais pas trop beaux. La ville compte par contre avec beaucoup de librairies, quelques cinés, théâtres et autres offres culturelles, ainsi que beaucoup de sites à visiter aux alentours, dans montagnes et vallées qui se trouvent à peine à quelques kilomètres.
Comme on n'est pas trop des lève-tôt, nous avons seulement eu le temps de visiter, dans les environs, la ville d'Alta Gracia, à 35 kilomètres de Cordoba. Cette bourgade aux nombreux pavillons et avec le plus grand nombre de Fiat 500, ancien modèle, que je n'ai jamais vu, était très populaire parmi la haute bourgeoisie au début du 20ème siècle du fait de son climat, chaud et sec, favorable à ceux atteint de maladies respiratoires. C'est ainsi que la famille Guevara dont la progéniture, dénommé Ernestito, souffrait d'asthme, est venu s'y installer en 1932 : la maison où la famille a vécu est devenu aujourd'hui un musée, contenant plein des souvenirs du petit et jeune Guevara, devenu plus tard 'El Che'.
Après trois jours à Cordoba et au moment du départ , on se disait que l'on serait bien restés un peu plus. Mais nous voilà à bord d'un bus qui nous déposera à Bariloche dans 22 heures.
Bea
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