De retour en Argentine : Salta, la belle andine
Nous voici donc de retour en Argentine, qui fut l'étape inaugurale de notre périple en Amérique du sud. Lors de notre premier passage, nous avions visité Buenos Aires et les chutes d'Iguazu. Cette fois ci, l'objectif est de parcourir le pays du nord au sud avant d'atteindre Ushuaia.
Le nord de l'Argentine, de Salta jusqu'à la frontière avec la Bolivie, a un caractère andin. On le retrouve dans les paysages, composés de montagnes rougeâtres dans un environnement désertique, dans la culture ainsi que dans les spécialités gastronomiques locales. La zone fût conquise par l'empire Inca et puis, pendant la période coloniale, elle garda un fort contact commercial avec le monde andin au travers des échanges commerciaux avec Potosi. En effet, à cette époque, le nord était la région la plus riche de l'Argentine, avec son économie centrée sur la production d'animaux de tir et de vivres pour combler les besoins de la ville minière où, du fait de l'altitude, le rendement était insuffisant.
Ainsi, même si l'importation et la vente des feuilles de coca sont interdites en Argentine, les autorités du coin ne semblent pas être trop regardantes. On peut voir, dans beaucoup d'épiceries, des panneaux qui proposent ce produit et même dans les cafés les plus classes de la ville, des gens sortent leurs sachets de feuilles et s'en mettent quelques unes dans la bouche à n'importe quel moment de la journée.
Malgré le caractère andin du coin et le fait qu'aujourd'hui c'est la zone la plus pauvre d'Argentine, on ne peut pas dire que l'on se croit en Bolivie. On se sent bel et bien en Argentine : les routes sont goudronnées et en bon état, les bus sont confortables, il y a des cafés et des restaurants à chaque coin de rue et les quelques spécialités locales faisant exception, on retrouve les plats que nous avions connu lors de notre premier passage : pizza, pasta, parrilla et empanadas. D'ailleurs, il y une majorité de personnes aux traits européens qui parlent avec un accent et une intonation qu'on ne peut entendre qu'en Argentine.
Salta est une ville de taille moyenne assez charmante. Le centre historique est très bien préservé et garde des bâtiments coloniaux très beaux. Elle est pleine de commerces, des cafés et de terrasses. On a eu aussi la chance de tomber sur un hôtel assez sympa où l'on pouvait faire la grasse mat'. Pour une fois, depuis longtemps, un employé de l'hôtel ne s'est pas mis à parler dès 8 heures du matin avec un pote aussi fort que s'il était de l'autre côté de la ville. En plus, le Wifi marchait super bien, ce qui nous aida à apprécier, encore plus, cette ville.
Une des attractions les plus connues de Salta est le 'Tren de las Nubes' (train des nuages en VF). Malheureusement, d'un moyen de transport passant par des jolis coins, le train est devenu une attraction exclusivement touristique à un prix atteignant celui d'un Paris-Madrid en Talgo Goya. On a décidé donc de faire une croix sur la promenade et, à la place, on a pris le téléférique de la ville, qui monte tout en haut du tout proche 'Mont Saint Bernard' d'où on a une vie plongeante sur la ville. Moins impressionnant surement, mais assez mignon et bien plus économique :). Puis, on a fini notre séjour par une petite séance de comédie au théâtre : Karim avait peur de ne pas tout comprendre mais il est plus fort qu'il ne le pense … Il compris aussi bien que moi, j'en suis très fière de lui !
Bea
Le nord de l'Argentine, de Salta jusqu'à la frontière avec la Bolivie, a un caractère andin. On le retrouve dans les paysages, composés de montagnes rougeâtres dans un environnement désertique, dans la culture ainsi que dans les spécialités gastronomiques locales. La zone fût conquise par l'empire Inca et puis, pendant la période coloniale, elle garda un fort contact commercial avec le monde andin au travers des échanges commerciaux avec Potosi. En effet, à cette époque, le nord était la région la plus riche de l'Argentine, avec son économie centrée sur la production d'animaux de tir et de vivres pour combler les besoins de la ville minière où, du fait de l'altitude, le rendement était insuffisant.
Ainsi, même si l'importation et la vente des feuilles de coca sont interdites en Argentine, les autorités du coin ne semblent pas être trop regardantes. On peut voir, dans beaucoup d'épiceries, des panneaux qui proposent ce produit et même dans les cafés les plus classes de la ville, des gens sortent leurs sachets de feuilles et s'en mettent quelques unes dans la bouche à n'importe quel moment de la journée.
Malgré le caractère andin du coin et le fait qu'aujourd'hui c'est la zone la plus pauvre d'Argentine, on ne peut pas dire que l'on se croit en Bolivie. On se sent bel et bien en Argentine : les routes sont goudronnées et en bon état, les bus sont confortables, il y a des cafés et des restaurants à chaque coin de rue et les quelques spécialités locales faisant exception, on retrouve les plats que nous avions connu lors de notre premier passage : pizza, pasta, parrilla et empanadas. D'ailleurs, il y une majorité de personnes aux traits européens qui parlent avec un accent et une intonation qu'on ne peut entendre qu'en Argentine.
Salta est une ville de taille moyenne assez charmante. Le centre historique est très bien préservé et garde des bâtiments coloniaux très beaux. Elle est pleine de commerces, des cafés et de terrasses. On a eu aussi la chance de tomber sur un hôtel assez sympa où l'on pouvait faire la grasse mat'. Pour une fois, depuis longtemps, un employé de l'hôtel ne s'est pas mis à parler dès 8 heures du matin avec un pote aussi fort que s'il était de l'autre côté de la ville. En plus, le Wifi marchait super bien, ce qui nous aida à apprécier, encore plus, cette ville.
Une des attractions les plus connues de Salta est le 'Tren de las Nubes' (train des nuages en VF). Malheureusement, d'un moyen de transport passant par des jolis coins, le train est devenu une attraction exclusivement touristique à un prix atteignant celui d'un Paris-Madrid en Talgo Goya. On a décidé donc de faire une croix sur la promenade et, à la place, on a pris le téléférique de la ville, qui monte tout en haut du tout proche 'Mont Saint Bernard' d'où on a une vie plongeante sur la ville. Moins impressionnant surement, mais assez mignon et bien plus économique :). Puis, on a fini notre séjour par une petite séance de comédie au théâtre : Karim avait peur de ne pas tout comprendre mais il est plus fort qu'il ne le pense … Il compris aussi bien que moi, j'en suis très fière de lui !
Bea
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